Type de vente = au départ
Variante : « EXW Loaded »
La révision 2000 des incoterms a introduit ce concept de « EXW loaded » qui reconnaît une pratique très utilisée: le vendeur prend en charge et est responsable du chargement de la marchandise sur le véhicule de l'acheteur.
Type de vente : au départ
Variante : "FCA locaux du vendeur"
Cet incoterm a été officialisé par la révision 2000 des incoterms : il incombe alors au vendeur de charger les marchandises.
Remarques:
·
Oubliez le FOB Aéroport car ce terme n’existe plus depuis bien
longtemps (il a disparu il y a plus de 20 ans, avec les incoterms 1980) et
utilisez « FCA Aéroport »
Plus encore que dans les autres incoterms, en FCA on précisera avec soin le
«lieu convenu». FCA (Le Havre) n’est pas suffisant si l’exportateur est situé au
Havre. Est-ce FCA (usine Le Havre) ou FCA (entrepôt de groupage du transitaire X
Le Havre) ou même FCA (quai N° X du port du Havre) ?
· Si la livraison s'effectue à un autre endroit que les locaux du vendeur, par exemple, remise à un terminal de transport – routier, ferroviaire, aérien, maritime - le vendeur acheminera la marchandise jusqu'à ce terminal, mais ne sera pas responsable du déchargement du véhicule. Le déchargement incombera à celui qui réceptionne la marchandise sur ce terminal de transport.
· Préférez FCA à FOB, si le transport s’effectue en conteneur ou par navire roulier
Type de vente : au départ
· Vendeur : Les obligations du vendeur sont désormais remplies lorsque la marchandise est placée dédouanée le long du navire sur le quai ou dans les allèges au port d’embarquement convenu.
· Acheteur : A partir de ce moment, l'acheteur supportera tous les frais et risques de perte ou de dommage dès que la marchandise a été livrée le long du navire, notamment dans le cas de retard du navire ou d'annulation de l'escale. L'acheteur désigne le transporteur, conclut le contrat de transport et paie le fret.
NB : Le vendeur ne livre FAS que s'il livre le long du bord du navire lorsque le navire y est. C'est une obligation de lieu et de moment (De Marseille à Anvers, où chaque compagnie offre au moins un départ par semaine, livrer plus de huit jours avant la date du navire choisi par l'acheteur est prématuré).
Type de vente : au départ
Le transfert de frais pose le problème de l'utilisation des "liner terms" (du contrat de transport maritime). Dans la pratique, le vendeur doit payer les frais d'embarquement conformément à l'usage du port dans la mesure où ils ne sont pas inclus dans le fret maritime.
Remarques:
Variante : Le « FOB STOWED » et/ou le « FOB STOWED and TRIMMED » (FOB arrimé et équilibré ou FAB arrimé) :
Le vendeur prend en charge la totalité des frais supportés par la marchandise au port d’embarquement. Mais faire préciser dans le contrat où se situe le transfert des risques !
Attention ! : Les FOB américains sont différents.
Type de vente : au départ
NB : Préférez CPT à CFR puisque le lieu de livraison ne se situe pas au passage du bastingage (cas des conteneurs, des envois par navires rouliers)
Type de vente : au départ
Incoterm très utilisé en pratique. Les acheteurs apprécient cet incoterm, car ils se dégagent des formalités logistiques.
* L’assurance doit être conforme à la garantie minimum des clauses sur
facultés de l'Institute of London Underwriters ou de toute autre série de
clauses similaires. Elle doit couvrir au minimum le prix prévu au contrat majoré
de 10 % et doit
être libellée dans la devise du contrat. C'est une assurance FAP (franc
d'avarie particulière) sur 110 % de la valeur. Il est possible de majorer
jusqu'à 20 % sans justification. Une majoration supérieure peut être admise par
les assureurs si elle est justifiée.
Cette majoration de valeur sert à couvrir les frais résultant de l’avarie (frais
de constitution de dossier et de suivi, correspondances, etc.) et les pertes
financières (intérêts) entre le moment de la perte et l’indemnisation par les
assureurs. Le vendeur paie la prime d'assurance.
NB : Préférez CIP à CIF puisque le lieu de livraison ne se situe pas au passage du bastingage (cas des conteneurs et des envois par navires rouliers).
Type de vente : au départ
· Vendeur : Le vendeur maitrise la chaine logistique. Après avoir pris en charge le dédouanement export, il choisit les transporteurs et paie les frais jusqu'au lieu convenu.
· Acheteur : Les risques d'avaries ou perte sont supportés par l’acheteur à partir du moment où les marchandises ont été remises au premier transporteur. Ensuite, l’acheteur prend en charge le dédouanement import et les frais de déchargement.
NB : Il est important de bien clarifier la notion de frais de déchargement dans le cadre du contrat de transport. L'acheteur doit normalement supporter les frais de déchargement sauf si ceux-ci sont incorporés dans le prix du transport. Dans ce cas, ils sont à la charge du vendeur. Le vendeur doit donc bien clarifier la question avec son acheteur pour éviter de se trouver dans la situation où le destinataire refusant de payer, le transporteur se retourne vers son donneur d'ordre (le vendeur) et exige de sa part le paiement des frais de déchargement et les éventuels frais d'immobilisation du véhicule dans l'attente de la résolution du problème.
Type de vente : au départ
· Vendeur : CIP est identique au CPT, mais le vendeur doit fournir en plus une assurance transport. Le vendeur conclut le contrat de transport, paie le fret et la prime d'assurance.
· Acheteur : Les risques d'avaries ou perte, sont supportés par l’acheteur à partir du moment où les marchandises ont été remises au premier transporteur. Ensuite, l’acheteur prend en charge le dédouanement import et les frais de déchargement.
NB :
· Préférez CIP à CIF puisque le lieu de livraison ne se situe pas au passage du bastingage (cas des conteneurs et des envois par navires rouliers).
· Les commentaires sur le déchargement à l'arrivée sont identiques à ceux mentionnés dans l'Incoterm CPT.
Type de vente : à l’arrivée
Les deux parties doivent se mettre d'accord sur la prise en charge de l'assurance sur la totalité du parcours. Selon la révision 2000, s'il y a transbordement de la marchandise (passage d'un véhicule dans un autre), les frais et risques concernant le déchargement et le rechargement sont à la charge de l'acheteur, sauf mention expresse.
La livraison s'effectue à la frontière, au lieu convenu, mais avant la frontière douanière du pays adjacent, marchandise non déchargée. La plupart du temps, c'est le même véhicule qui va transporter jusqu'à destination finale la marchandise. Dans ce cas, Il n'y a pas de rupture de charge à la frontière. C'est la raison pour laquelle, le terme DAF a prévu que le vendeur pouvait, à la demande et aux frais et risques de l'acheteur, conclure un contrat de transport pour la partie au-delà du point frontalier et jusqu'à la destination finale choisie par l’acheteur.
NB :
· Préférez DES ou DEQ à DAF si la frontière n'est pas une frontière terrestre, un port par exemple.
· Il convient de bien préciser l'endroit de la frontière. Exemple : un exportateur français vend à un Polonais "franco frontière germano-polonaise". Où se situe le lieu de transfert exact ?
· Incoterm à éviter dans les échanges intracommunautaires.
Type de vente : à l’arrivée
NB :
· Cet Incoterm – peu usité – trouve son utilité quand les risques doivent être transférés dans le port de débarquement. Par exemple, et c'est le cas le plus fréquent, quand on ne peut pas déterminer à l'avance l'acheteur d'une marchandise, voire quand on ne peut pas déterminer précisément le port d'arrivée. C'est le cas des ventes de "commodities" (café, minerais, aciers) qui font l'objet de plusieurs achats/ventes, donc parfois de déroutements de navires en cours de transport.
· La mise à disposition des marchandises par le vendeur recouvre un état physique (marchandises dans un bateau au port) mais implique aussi une situation juridique : que l’acheteur soit en possession du document lui permettant de prendre livraison.
Type de vente : à l’arrivée
Les parties doivent convenir d'un port de destination mais aussi d'un quai. Si un quai n'est pas convenu ou déterminé par l'usage, le vendeur peut choisir le quai qui lui convient le mieux.
NB :
·
Les praticiens du Commerce International utilisent rarement
l'Incoterm DEQ.
Il faut le réserver :
a) aux affaires traitées en "poids et qualité reconnus au débarquement", avec, le plus souvent, pesage en continu et prise d'échantillons contradictoire par un expert indépendant (ou deux experts, un pour chaque partie) pour déterminer le poids et la qualité des marchandises livrées, et par conséquent, leur prix.
b) lorsque le déchargement à quai est assuré par le navire, lorsque la manutention de débarquement fait partie intrinsèque du fret maritime. C'est le cas des navires cimentiers déchargeant par air pulsé leur cargaison dans des silos, de vracquiers liquides (vin, jus de fruits, etc.) pompant dans des citernes à terre.
· En ce qui concerne le quai : Supposez que le quai convenu ne soit pas disponible et que le navire transporteur soit placé à un autre quai par l'autorité portuaire. L'acheteur a prévu de charger les marchandises sur des wagons pour les acheminer à l'intérieur du pays. Le quai choisi est pourvu d'un accès fer, le quai imposé ne l'est pas. Qui va supporter les frais de transfert de la marchandise du quai imposé au quai choisi ? Le vendeur bien sûr, et cette situation peut se révéler extrêmement coûteuse pour lui. Il faut donc bien réfléchir à l'utilité de désigner un quai, sauf à avoir des garanties en cas de problème.
Type de vente : à l’arrivée
DDU est un incoterm nouveau qui fait l'objet d'une offre commerciale et valorise la position du vendeur car la marchandise est transportée aux risques et frais du vendeur jusqu'aux locaux de l'acheteur.
Dorénavant, la répartition des frais se fait selon le même principe que pour l'Incoterm FCA.
NB :
La livraison a lieu:
· quand le lieu de destination convenu est situé dans les locaux de l'acheteur ou tout autre lieu désigné par l'acheteur : c’est à dire lorsque la marchandise a été mise à la disposition de l'acheteur sur le moyen de transport non déchargé.
· quand le lieu de destination est tout autre lieu que celui indiqué précédemment : lorsque la marchandise a été chargée sur le moyen de transport de collecte fourni par l'acheteur ou par toute autre personne agissant pour son compte.
Ce partage est clair, les acheteurs en DDU ne pourront plus se voir réclamer des frais de manutention, "participation au dépotage", entreposage, etc. s'ils achètent DDU. Dès la version 1990, l'incoterm DDU avait prévu que la livraison puisse avoir lieu dans un autre lieu que les locaux de l'acheteur, mais dans la version 2000, la nouveauté est qu'on évoque le "Moyen de transport de collecte fourni par l'acheteur". Explicitement, on suggère donc qu'il y a réexpédition.
Type de vente : à l’arrivée
Remarque :
Lorsqu'un extra-européen vend DDP à son client français, il doit acquitter au transitaire qui a procédé aux formalités de douane import, "les frais de dédouanement", c'est à dire les honoraires d'agréé en douane (HAD), bien sûr, mais aussi les droits et la TVA. Comment un extra-européen peut-il récupérer de la TVA française ? S'il n'est pas assujetti en France, il ne pourra pas récupérer cette TVA, sauf s'il désigne un "représentant fiscal"...C'était tellement plus facile de partager les obligations entre l'acheteur et le vendeur : au vendeur, les HAD et les droits (non récupérables) et au français, la TVA.
Afin de convenir du même partage, une "clause explicite" comme pour les autres "variantes", devra être rédigée dans le contrat.